Thursday, October 13, 2011

Jeudeal : Fur Collar Coat, Hampton Bays

Hampton Bays -319 €
Qu'on se le dise, qu'on ne se le cache plus...
L'été indien c'était bel et bien un MIRAGE. Alors plus besoin de tenter le petit blazer avec un gros pull "en-dessous" ou encore moins la superposition pull+gilet..
Non, cet hiver on y va cash, on porte ce une bonne grosse veste qui nous tient chaud.
Et on profite de la liberté d'être toute légère dessous.

Wednesday, October 12, 2011

J'ai testé... Les Apéros Vintage de Bordeaux à Bruxelles

Depuis quelques semaines les Apéros Vintages de Bordeaux sillonnent différents bars de Bruxelles. De 17 à 21h, c'est l'occasion de siroter un blanc, un rosé, un rouge  ou un crémant! 
Il faut se l'avouer, victime de leur succès les Apéros Vintage sont bien souvent surpeuplés et il faut (un peu) s'armer de courage pour arriver jusqu'au bar. 
Heureusement l'équipe sympa et dynamique est là pour nous conseiller leurs meilleurs crus à votre arrivée au-dit bar!

Pour la première édition des Apéros Vintage, les Great Moutain Fire se sont produits à la Maison du Peuple. Les beaux belges ont eu la gentillesse d'accorder une petite interview à Mod'elle POP Magazine. 



Facebook des Vins de Bordeaux
Facebook Fan Page de Great Mountain Fire

Interview: Kristell Haas, Mod'elle POP
Montage: Kristell Haas
Texte: Mod'elle POP

Tuesday, October 11, 2011

AnA Smood : Mon premier mois parisien, je raconte. Tout


En juin dernier, en pleine session d'examen, j'ai reçu un email qui m'a plus minus bousculé la vie. 
Ce n'est pas un drame, ne vous inquiétez pas. Le mail était plutôt une invitation à débuter des études de Master en Relations Internationales en France. A partir de septembre. A Paris. Pour deux ans. Hmm.
Je désiste à vous raconter les longs débats inter-et intra personnels, les nombreuses listes de pros-et contra et les appels de conseils aux dieux grecs et latins.
Je pense que je ne dois pas spécifier que j’ai effectivement quitté la Belgique. Mais je peux vous dire que aujourd’hui je fête mon premier mois officiel dans la ville Lumière.

Suis-je déjà Parisienne? Loin de la. Quand je me retrouve en zone touristique entourée d’espagnols et allemands aux combo white-socks & sandales et achats récents Louis Vuitton, il m’arrive de me la jouer un peu genre « j’habite ici depuis des annéééés. ». Mais il suffit que je demande une carafe d’eau au restau ou "une baguette s’il vous-plait » à la boulangerie du coin, que aussitôt je suis démasqué avec un : « C’est quoi cet accent ? ». Je suppose que je m’en débarasserais jamais et que je serais toujours une Belgo-flamo-Mexicaine de Bruxelles. Bruxelles avec le X bien prononcé, bien entendu.

Il y a donc un mois, j'ai mis les pieds sur la "terra incognita" de Paris, mon Nouveau Monde qui, bien que à peine à 300 bornes de BruXelles, sera du tout semblable à mon vieux habitat.  Evidemment j'ai eu vent des mythes et stéréotypes parisiens. Ils sont chiants, impatients, impolis. Tous des bobos pseudo-intellectuels. Tu vas être fauché rien qu'en faisant du lêche-vitrine. Ou encore : Tous les français sont hyper beaux, tu vas voir.

Les semaines précédant le jour J, j'étais inquiète, oui, mais, je possédais encore le luxe de reporter mes soucis à demain et me distraire. Je suis à faveur de vivre la vie façon Carpe Diem, mais reporter à demain est parfois un vrai plaisir n’est-ce pas ? Un péché mignon, à consommer avec modération of course. A mon arrivée, accompagnée de la Madre et de Querido, Paris semblait être un très agréable city-trip, une prolongation des vacances.
Ce n'est que lorsque Querido est repartie vers la patrie Belge, que j'ai été secoué brusquement par la réalisation que j’avais à écrire un tout nouveau chapitre dans ma vie. Ce jour la j’ai pleuré pleuré pleuré.


Mais puis j'ai du, et j’ai pu un peu, me débrouiller. Les cours ont repris trés tôt, et l’école m’a distraite.
Entre la liste des livres à lire, les biblis surpeuplés, les salles d'informatique sponsorisées par Apple, des cours enfin spécifiques et intéressants, une population d’étudiants si diversifié qu’un élève sur deux est d’origine étrangère, et le fait d'entendre à tout moment au moins 3 langues différentes autour de toi, j’avais beaucoup de nouveaux stimulus à découvrir. Mon QG n'est du coup plus ma fac à Gand, mais est désormais le 7ieme arrondissement, St-Germain des prés. La vie sociale ici marche du tonnère. Il y a tellement d'étrangers, et de français qui sont activement à la recherche de nouvelles rencontres, l'un(e) plus spontané(e) que l'autre. Cela se voit et se ressent. Bien que l’on peut interpreter ceci parfois par un but ultérieur de « networking » , ce qui est encouragé à cette école.  Quoi qu’il en soit, c’est quelque chose qui m’a manqué durant mes études en Belgique, et grâce a ces rencontres toutes récentes, et des propositions soudaines, depuis 3 semaines, je ne sais jamais comment mes journées vont terminer. Et ce sentiment-la je le savoure.


Comme à BruXelles, la semaine dernière il a fait beau. Très beau. Sur-beau. Il fallait que je sorte. Gouter les derniers jours ensoleilés, les fins de soirées en t-shirt, les verres de vins autour du Canal St-Martin.
Ce weekend je me suis mise à flâner, seule et accompagnée, dans les rues, les metros, les quartiers, les détails, les grands-plans. A nouveau, je désisterais à écrire le millième guide touristique de cette ville avec des descriptions contenant trop d’adjectifs pompeux. Mais oui, le Sacré Cœur la nuit c’est à couper le souffle, Les détails Art Nouveau sont à chaque coin de rue, la vieille architecture se marie harmonieusement avec la nouvelle, L’ile St-Louis est romantique comme tout.  


C’est dans les détails que je réalise que je suis à la ville sublime de Paris.
 Les détails comme le choix entre un café long ou un café court. Mon plan metro  qui ne compte plus 3 lignes basiques mais 14. Le chiffre 70 qui n’est plus septante mais soixante-dix. Le Birkin qui n'est plus une exclusivité Zoute-oise ou Av. Louise-oise mais qui est ici un basic. La fin des bières, et le début du vin.Le fait de payer mes factures en chèques. (ce sui est complètement archaïque non ?) 
Et mon détail parisien préféré  du mois : le mobilier typique de la brasserie Parisienne : les toutes petites tables rondes en marbre accompagnées de chaîses tréssés en plastique rouge vif. Paris m’est encore inconnu. Même après un mois, je ne réalise pas que je suis la pour un bon bout de temps. Inconsciemment, cela a l’air d’un séjour de vacances prolongé, ou un nouvel erasmus qui expire en décembre. Mais j’attends avec impatience le jour ou enfin je considèrerais de manière très naturelle, spontanée, que Paris est devenu mon « chez moi ».

Hasta la Proxima.

AnA